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Caro BAL

Fashion Ethnik Designer
A propos de Caro

Qui suis je ?

Originaire du Nord de la France, cela fait maintenant 26 ans que je vis dans ce petit village du Tarn et Garonne.

A mes 20 ans, ma grand-mère paternelle m’a donné sa machine à coudre. J’ai débuté sans rien y connaitre, j’ai découvert, testé, apprivoisé, petit à petit, cette machine.

Je n’avais pas les moyens d’acheter de belles étoffes, j’ai donc chiné des chutes de tissus variés sur les marchés Lillois afin de m’exercer dans des confections d’accessoires et de vêtements simples.
Les travaux manuels artisanaux m’ont toujours plu et cela depuis ma plus petite enfance…

Avec mon grand-père maternel, on réalisait des bijoux.

On sculptait dans les moules en plâtre la forme voulue et on y coulait le métal ; j’aimais beaucoup être guidée, apprendre et créer.

Puis après le baccalauréat je me suis orientée vers une école d’art afin d’étudier la photographie,

C’est aussi à ce moment-là que la machine à coudre est arrivée dans mes mains !

De fil en aiguille je continuais l’artisanat ; je me suis lancée dans la confection de bijoux en perles ethniques, je faisais les marchés dans la Drôme provençale pour passer l’été au soleil et me faire trois sous…

Après quelques petits boulots divers dans la photographie je décidais d’aller habiter dans le Sud-Ouest de la France et j’ai ainsi atterri à Laguépie.

Avec une amie, on décide alors de fabriquer des pantalons thaïlandais et de les vendre sur les marchés, c’est alors que la couture me reprend et je peux dire aujourd’hui qu’elle ne m’a jamais vraiment plus quittée…

Pour une question de temps et de moyens financiers je me retrouve à démarcher des usines, chiner en friperie, afin de récolter de la matière première à bas coût et des vêtements de seconde main. Je peux donc découdre, couper, transformer, recoudre, imaginer, expérimenter de nouveaux vêtements et accessoires de couture.

Autodidacte dans l’âme, je peux vous dire qu’il m’en aura fallu du temps, des erreurs, de la patience, faire et défaire et refaire …

Ma nature persévérante me permet d’avancer, non sans peine, mais confiante je réalise que cet art est en train de devenir une passion.

C’est en 2002 que je crée la marque RDECAHO et par la même occasion une association LRDERIEN pour sensibiliser au recyclage textile et rendre la couture accessible à tous.

Un destin, une vocation, une passion née en moi ; je veux la partager même si je la découvre encore et toujours…
Le Savoir est une Arme !

L' Afrique un tournant

C’est au cours d’un premier voyage en Afrique dans les années 2000, que je me rends compte de la richesse des couleurs. Le peuple africain m’offre tous les jours un défilé permanent par la variété et la qualité des tissus colorés, aux motifs révélateurs de traditions et du climat sociologique, mis en valeur par une multitude de modèles différents. Je suis subjuguée.

Les hommes et les femmes subliment le paysage de cette Terre Mère.

De retour de ce périple, je retrouve la gamme européenne aux tendances noires, blanches et grises évocatrices de discrétion, conformisme, morosité, austérité. Je ne m’y retrouve pas….

Je décide donc de colorier les gens, grâce à quelques créations qui sortent de mon modeste petit atelier, selon ma disponibilité, ma sensibilité et selon les saisons.

La couture est pour moi une évasion, une méditation, une thérapie, une liberté d’expression, une infinie quête de l’harmonie, un combat de vie.

Je persévère à apprendre toute seule ; les couturiers et couturières ne courent plus les rues ici en France de nos jours. Pas facile d’échanger dans ce domaine…

Je décide donc de retourner en Afrique avec ma machine à coudre, et cette fois avec un but ultime : l’échange des techniques et apprentissages auprès de grands maitres tailleurs. C’est la meilleure école qui me corresponde, et je les remercie.

Je crée avec de nouveaux tissus au pays même et quand je rentre au bout de six mois de ce voyage, j’ai envie de montrer mon travail.

Je m’inscris pour participer à deux défilés dans la ville de Toulouse. Un monde encore inconnu pour moi, pourtant je sais ce que je veux présenter et comment je veux donner au spectateur le goût de cette beauté ethnique : sublimer l’art de la couture des bogolans.

C’est suite à toutes ces expériences, riches de rencontres et de partages, que je me dévoile ici pour vous, qui portez RDECAHO.

Je vous remercie de soutenir cette marque et je souhaite du fond du cœur que son histoire se tisse et s’étoffe au fil des ans.